Marie, vous avez la joue aussi vermeille
Qu’une rose de mai, vous avez les cheveux
De couleur de châtaigne, entrefrisés de noeuds,
Gentement tortillés tout autour de l’oreille.
Quand vous étiez petite, une mignarde abeille
Dans vos lèvres forma son doux miel savoureux,
Amour laissa ses traits dans vos yeux rigoureux,
Pithon vous fit la voix à nulle autre pareille.
Vous avez les tétins comme deux monts de lait,
Qui pommellent ainsi qu’au printemps nouvelet
Pommellent deux boutons que leur châsse environne.
De Junon sont vos bras, des Grâces votre sein,
Vous avez de l’Aurore et le front, et la main,
Mais vous avez le coeur d’une fière lionne.
(1 votes, average: 5,00 out of 5)
Poèmes similaires:
- Qu’en avez-vous fait Vous aviez mon coeur, Moi, j’avais le vôtre : Un coeur pour un coeur ; Bonheur pour bonheur! Le vôtre est rendu, Je n’en ai […]...
- Vous avez jeunesse avec beauté Sonnet à madame L. Madame, vous avez jeunesse avec beauté, Un esprit délicat cher au cœur du Poète, Un noble esprit viril, qui, portant haut […]...
- Vous m’avez dit, tel soir Vous m’avez dit, tel soir, des paroles si belles Que sans doute les fleurs, qui se penchaient vers nous, Soudain nous ont aimés et que […]...
- Ô mon Dieu, vous m’avez blessé d’amour Ô mon Dieu, vous m’avez blessé d’amour Et la blessure est encore vibrante, Ô mon Dieu, vous m’avez blessé d’amour. Ô mon Dieu, votre crainte […]...
- Vous m’avez demandé quelques vers sur Amour Vous m’avez demandé quelques vers sur » Amour « . Ce mien livre, d’émoi cruel et de détresse, Déjà loin dans mon Œuvre étrange qui se […]...
- Vous m’avez demandé quelques vers sur Amour Vous m’avez demandé quelques vers sur » Amour « . Ce mien livre, d’émoi cruel et de détresse, Déjà loin dans mon Œuvre étrange qui se […]...
- Ô Dieu! si vous avez la France sous vos ailes Ô Dieu! si vous avez la France sous vos ailes, Ne souffrez pas, Seigneur, ces luttes éternelles, Ces trônes qu’on élève et qu’on brise en […]...
- Seigneur, vous m’avez laissé vivre Seigneur, vous m’avez laissé vivre Pour m’éprouver jusqu’à la fin. Vous châtiez cette chair ivre, Par la douleur et par la faim! Et Vous permîtes […]...
- Marie, levez-vous, ma jeune paresseuse Marie, levez-vous, ma jeune paresseuse : Là, la gaie alouette au ciel a fredonné, Et là le rossignol doucement jargonné, Dessus l’épine assis, sa complainte […]...
- Marie, vous passez en taille, et en visage Marie, vous passez en taille, et en visage, En grâce, en ris, en yeux, en sein, et en téton, Votre moyenne soeur, d’autant que le […]...
- Marie, à tous les coups vous me venez reprendre Marie, à tous les coups vous me venez reprendre Que je suis trop léger, et me dites toujours, Quand je vous veux baiser, que j’aille […]...
- Adieu, belle Cassandre, et vous, belle Marie Adieu, belle Cassandre, et vous, belle Marie, Pour qui je fus trois ans en servage à Bourgueil, L’une vit, l’autre est morte, et ores, de […]...
- Vers sur Marie Poncher de Brétouville (Mis en musique par Lambert en 1671.) Voici les lieux charmants où mon âme ravie Passait à contempler Silvie Les tranquilles moments si doucement perdus. […]...
- Ces liens d’or, cette bouche vermeille Ces liens d’or, cette bouche vermeille, Pleine de lis, de roses et d’oeillets, Et ces coraux chastement vermeillets, Et cette joue à l’Aurore pareille ; […]...
- Mères, l’enfant qui joue à votre seuil joyeux Mères, l’enfant qui joue à votre seuil joyeux, Plus frêle que les fleurs, plus serein que les cieux, Vous conseille l’amour, la pudeur, la sagesse. […]...
- Rondeau – Je pense à vous Je pense à vous voir tant d’attraits, Qu’Amour vous a formée exprès Pour faire que sa fête on chôme, Car vous en avez une somme […]...
- Vous triomphez de moi, et pour ce, je vous donne Vous triomphez de moi, et pour ce, je vous donne Ce Lierre qui coule et se glisse à l’entour Des arbres et des murs, lesquels, […]...
- Vous êtes calme, vous voulez un voeu discret Vous êtes calme, vous voulez un vœu discret, Des secrets à mi-voix dans l’ombre et le silence, Le cœur qui se répand plutôt qu’il ne […]...
- La grenouille qui veut se faire aussi grosse que le boeuf Une Grenouille vit un Boeuf Qui lui sembla de belle taille. Elle, qui n’était pas grosse en tout comme un oeuf, Envieuse, s’étend, et s’enfle, […]...
- Les poissons et le berger qui joue de la flûte Tircis, qui pour la seule Annette Faisait résonner les accords D’une voix et d’une musette Capables de toucher les morts, Chantait un jour le long […]...
- Oh! qui que vous soyez, jeune ou vieux Quien no ama, no vive. Oh! qui que vous soyez, jeune ou vieux, riche ou sage, Si jamais vous n’avez épié le passage, Le soir, […]...
- À Madame Marie M Ave, Maria, gratia plena. Oh! votre oeil est timide et votre front est doux. Mais quoique, par pudeur ou par pitié pour nous, Vous teniez […]...
- Le mal marié Que le bon soit toujours camarade du beau, Dès demain je chercherai femme ; Mais comme le divorce entre eux n’est pas nouveau, Et que […]...
- Que voulez-vous que je vous dise? Que voulez-vous que je vous dise? Cela vous coûterait bien peu, De délaisser enfin l’Église Et de vous rapprocher de Dieu. Vous écrasez les grandes […]...
- Le cœur tremblant, la joue en feu Le cœur tremblant, la joue en feu, J’emporte dans mes cheveux Tes lèvres encore tièdes. Tes baisers restent suspendus Sur mon front et mes bras […]...
- Les Amours de Marie (VI) Vous méprisez nature, êtes-vous si cruelle De ne vouloir aimer? voyez les Passereaux, Qui démènent (1) l’Amour, voyez les Colombeaux, Regardez le Ramier, voyez la […]...
- Je ne suis seulement amoureux de Marie Je ne suis seulement amoureux de Marie, Anne me tient aussi dans les liens d’Amour, Ore l’une me plaît, ore l’autre à son tour : […]...
- A Marie Alors que je fuyais nos arides campagnes Pour égarer mes pas au milieu des montagnes, Chercher l’obscurité de leurs bois ténébreux, Et franchir les hauteurs […]...
- Quand vous vous assemblez Quand vous vous assemblez, bruyante multitude, Pour aller le traquer jusqu’en sa solitude, Vous excitant l’un l’autre, acharnés furieux, – Ne le sentez-vous pas? – […]...
- Vous qui retournez du Cathai Contrerime XLIV. Vous qui retournez du Cathai Par les Messageries, Quand vous berçaient à leurs féeries L’opium ou le thé, Dans un palais d’aventurine Où […]...