Quand ces beaux yeux jugeront que je meure,
Avant mes jours me bannissant là bas,
Et que la Parque aura porté mes pas
A l’autre bord de la rive meilleure,
Antres et près, et vous forêts, à l’heure,
Pleurant mon mal, ne me dédaignez pas ;
Ains donnez-moi, sous l’ombre de vos bras,
Une éternelle et paisible demeure.
Puisse avenir qu’un poète amoureux,
Ayant pitié de mon sort malheureux,
Dans un cyprès note cet épigramme :
Ci-dessous gît un amant vandômois,
Que la douleur tua dedans ce bois
Pour aimer trop les beaux yeux de sa dame.





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