Ces lieux sont purs ; tu les complètes.
Ce bois, loin des sentiers battus,
Semble avoir fait des violettes,
Jeanne, avec toutes tes vertus.
L’aurore ressemble à ton âge ;
Jeanne, il existe sous les cieux
On ne sait quel doux voisinage
Des bons coeurs avec les beaux lieux.
Tout ce vallon est une fête
Qui t’offre son humble bonheur ;
C’est un nimbe autour de ta tête ;
C’est un éden en ton honneur.
Tout ce qui t’approche désire
Se faire regarder par toi,
Sachant que ta chanson, ton rire,
Et ton front, sont de bonne foi.
Ô Jeanne, ta douceur est telle
Qu’en errant dans ces bois bénis,
Elle fait dresser devant elle
Les petites têtes des nids.
(2 votes, average: 3,50 out of 5)Poèmes similaires:
- Jeanne songeait Jeanne songeait, sur l’herbe assise, grave et rose ; Je m’approchai : – Dis-moi si tu veux quelque chose, Jeanne? – car j’obéis à ces […]...
- Jeanne fait son entrée Jeanne parle ; elle dit des choses qu’elle ignore ; Elle envoie à la mer qui gronde, au bois sonore, À la nuée, aux fleurs, […]...
- Jeanne chante Xx(Pour Jeanne seule.) II. Jeanne chante ; elle se penche Et s’envole ; elle me plaît ; Et, comme de branche en branche, Va de […]...
- À petite Jeanne Vous eûtes donc hier un an, ma bien-aimée. Contente, vous jasez, comme, sous la ramée, Au fond du nid plus tiède ouvrant de vagues yeux, […]...
- Georges et Jeanne Moi qu’un petit enfant rend tout à fait stupide, J’en ai deux ; Georges et Jeanne ; et je prends l’un pour guide Et l’autre […]...
- À Jeanne Lemerre (Pour le jour de son mariage) Poète de vingt ans, je t’ai vue au berceau. Qu’elle est loin, la chanson du Passant à Silvie! Que […]...
- Et Jeanne à Mariette a dit Et Jeanne à Mariette a dit : – Je savais bien Qu’en répondant : c’est moi, papa ne dirait rien. Je n’ai pas peur de […]...
- Jeanne endormie (II) Elle dort ; ses beaux yeux se rouvriront demain ; Et mon doigt qu’elle tient dans l’ombre emplit sa main ; Moi, je lis, ayant […]...
- Les mains de Jeanne-Marie Jeanne-Marie a des mains fortes, Mains sombres que l’été tanna, Mains pâles comme des mains mortes. – Sont-ce des mains de Juana? Ont-elles pris les […]...
- Jeanne d’Arc RÉCITATIF Je cherche en vain le repos qui me fuit. Mon cœur et plein des douleurs de la France. Jusqu’en ces lieux déserts, dans l’ombre […]...
- À Jeanne (I) Je ne te cache pas que j’aime aussi les bêtes ; Cela t’amuse et moi cela m’instruit ; je sens Que ce n’est pas pour […]...
- Je ne me mets pas en peine Xx(Pour Jeanne seule.) I. Je ne me mets pas en peine Du clocher ni du beffroi ; Je ne sais rien de la reine, Et […]...
- Un manque Pourquoi donc s’en est-il allé, le doux amour? Ils viennent un moment nous faire un peu de jour, Puis partent. Ces enfants, que nous croyons […]...
- Je prendrai par la main les deux petits enfants Je prendrai par la main les deux petits enfants ; J’aime les bois où sont les chevreuils et les faons, Où les cerfs tachetés suivent […]...
- À deux sœurs Édith rêve toujours et toujours Jeanne rit ; La blonde lève au ciel un regard de victime, Et la brune au dehors répand sa joie […]...
- Après l’hiver N’attendez pas de moi que je vais vous donner Des raisons contre Dieu que je vois rayonner ; La nuit meurt, l’hiver fuit ; maintenant […]...
- Une nuit à Bruxelles Aux petits incidents il faut s’habituer. Hier on est venu chez moi pour me tuer. Mon tort dans ce pays c’est de croire aux asiles. […]...
- Plaintes contre les Tuileries Agréables jardins où les Zéphyrs et Flore Se trouvent tous les jours au lever de l’Aurore ; Lieux charmants qui pouvez dans vos sombres réduits, […]...
- Ah! vous voulez la lune Ah! vous voulez la lune? Où? dans le fond du puits? Non ; dans le ciel. Eh bien, essayons. Je ne puis. Et c’est ainsi […]...
- Ami, j’ai quitté vos fêtes Ami, j’ai quitté vos fêtes. Mon esprit, à demi-voix, Hors de tout ce que vous faites, Est appelé par les bois. J’irai, loin des murs […]...
- Duel en juin À un ami. Jeanne a laissé de son jarret Tomber un joli ruban rose Qu’en vers on diviniserait, Qu’on baise simplement en prose. Comme femme […]...
- Les étoiles filantes (II) II. Mais qu’importe! l’herbe est verte, Et c’est l’été! Ne pensons, Jeanne qu’à l’ombre entrouverte, Qu’aux parfums et qu’aux chansons. La grande saison joyeuse Nous […]...
- Églogue Nous errions, elle et moi, dans les monts de Sicile. Elle est fière pour tous et pour moi seul docile. Les deux et nos pensers […]...
- Dedans des Prez je vis une Dryade Dedans des Prez je vis une Dryade, Qui comme fleur s’assisoyt par les fleurs, Et mignotoyt un chappeau de couleurs, Echevelée en simple verdugade. Des […]...
- La sieste Elle fait au milieu du jour son petit somme ; Car l’enfant a besoin du rêve plus que l’homme, Cette terre est si laide alors […]...
- Oh! les charmants oiseaux joyeux Oh! les charmants oiseaux joyeux! Comme ils maraudent! comme ils pillent! Où va ce tas de petits gueux Que tous les souffles éparpillent? Ils s’en […]...
- Ordre du jour de floréal Victoire, ami! je dépêche En hâte et de grand matin Une strophe toute fraîche Pour crier le bulletin. J’embouche sur la montagne La trompette aux […]...
- La marchande d’herbes aromatiques Ta paille azur de lavandes, Ne crois pas avec ce cil Osé que tu me la vendes Comme à l’hypocrite s’il En tapisse la muraille […]...
- Les trois amoureux Chanson. Jeanne est si blonde, qu’elle est rousse. Le jour de Pâques elle s’en va Cueillir l’aubépine qui pousse, Qui pousse, pousse et fleurira. La […]...
- Se voir le plus possible Sonnet. Se voir le plus possible et s’aimer seulement, Sans ruse et sans détours, sans honte ni mensonge, Sans qu’un désir nous trompe, ou qu’un […]...