Psyché
Psyché dans ma chambre est entrée, Et j’ai dit à ce papillon : – » Nomme-moi la chose sacrée. » Est-ce l’ombre? est-ce le rayon? […]
Psyché dans ma chambre est entrée, Et j’ai dit à ce papillon : – » Nomme-moi la chose sacrée. » Est-ce l’ombre? est-ce le rayon? […]
À mademoiselle Louise B. De nos jours, – plaignez-nous, vous, douce et noble femme! – L’intérieur de l’homme offre un sombre tableau. Un serpent est […]
À M. le vicomte de Chateaubriand. I. » Qui de nous, en posant une urne cinéraire, N’a trouvé quelque ami pleurant sur un cercueil? Autour […]
III. Plus loin! allons plus loin! – Aux feux du couchant sombre, J’aime à voir dans les champs croître et marcher mon ombre. Et puis, […]
II. Le jour s’enfuit des cieux ; sous leur transparent voile De moments en moments se hasarde une étoile ; La nuit, pas à pas, […]
I. Le ciel d’étain au ciel de cuivre Succède. La nuit fait un pas. Les choses de l’ombre vont vivre. Les arbres se parlent tout […]
Nous allions au verger cueillir des bigarreaux. Avec ses beaux bras blancs en marbre de Paros Elle montait dans l’arbre et courbait une branche ; […]
I. Il est des jours de brume et de lumière vague, Où l’homme, que la vie à chaque instant confond, Étudiant la plante, ou l’étoile, […]
Comme le matin rit sur les roses en pleurs! Oh! les charmants petits amoureux qu’ont les fleurs! Ce n’est dans les jasmins, ce n’est dans […]
I. L’aurore s’allume ; L’ombre épaisse fuit ; Le rêve et la brume Vont où va la nuit ; Paupières et roses S’ouvrent demi-closes ; […]
Lion! J’étais pensif, ô bête prisonnière, Devant la majesté de ta grave crinière ; Du plafond de ta cage elle faisait un dais. Nous songions […]
Un ravin de ces monts coupe la noire crête ; Comme si, voyageant du Caucase au Cédar, Quelqu’un de ces Titans que nul rempart n’arrête […]
Ô France, quoique tu sommeilles, Nous t’appelons, nous les proscrits! Les ténèbres ont des oreilles, Et les profondeurs ont des cris. Le despotisme âpre et […]
Apportez vos chaudrons, sorcières de Shakespeare, Sorcières de Macbeth, prenez-moi tout l’empire, L’ancien et le nouveau ; sur le même réchaud Mettez le gros Berger […]
Qu’il erre sans repos, courbé dès sa jeunesse, En des sables sans borne où le soleil renaisse Sitôt qu’il aura lui! Comme un noir meurtrier […]
Prends garde à Marchangy. La prose poétique Est une ornière où geint le vieux Pégase étique. Tout autant que le vers, certes, la prose a […]
Dans les vieilles forêts où la sève à grands flots Court du fût noir de l’aulne au tronc blanc des bouleaux, Bien des fois, n’est-ce […]
Solitude! silence! oh! le désert me tente. L’âme s’apaise là, sévèrement contente ; Là d’on ne sait quelle ombre on se sent l’éclaireur. Je vais […]
II. Oh! vers ces vétérans quand notre esprit s’élève, Nous voyons leur front luire et resplendir leur glaive, Fertile en grands travaux. C’étaient là les […]
Marchands de grec! marchands de latin! cuistres! dogues! Philistins! magisters! je vous hais, pédagogues! Car, dans votre aplomb grave, infaillible, hébété, Vous niez l’idéal, la […]