Nina, ton sourire,
Ta voix qui soupire,
Tes yeux qui font dire
Qu’on croit au bonheur,
Ces belles années,
Ces douces journées,
Ces roses fanées,
Mortes sur ton coeur…
Nina, ma charmante,
Pendant la tourmente,
La mer écumante
Grondait à nos yeux ;
Riante et fertile,
La plage tranquille
Nous montrait l’asile
Qu’appelaient nos voeux!
Aimable Italie,
Sagesse ou folie,
Jamais, jamais ne t’oublie
Qui t’a vue un jour!
Toujours plus chérie,
Ta rive fleurie
Toujours sera la patrie
Que cherche l’amour.





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