Petites violettes blanches,
J’aime ce cadre de printemps
Que vous me faites quand je penche
Mon visage sur les étangs.
Voyez, ma robe humble et fanée
Comme elle s’allonge dans l’eau
Et par une algue enrubannée
Devient légère avec le flot ;
Voyez comme l’ombre mouvante
Qui tombe du bouleau pleureur
Fait une délicate mante
De dentelle autour de mon cœur.
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