Sonnet.
Amina bondit, – fuit, – puis voltige et sourit ;
Le Welche dit : » Tout ça, pour moi, c’est du prâcrit ;
Je ne connais, en fait de nymphes bocagères,
Que celle de Montagne-aux-Herbes-potagères. «
Du bout de son pied fin et de son oeil qui rit,
Amina verse à flots le délire et l’esprit ;
Le Welche dit : » Fuyez, délices mensongères!
Mon épouse n’a pas ces allures légères. «
Vous ignorez, sylphide au jarret triomphant,
Qui voulez enseigner la valse à l’éléphant,
Au hibou la gaieté, le rire à la cigogne,
Que sur la grâce en feu le Welche dit : » Haro! »
Et que, le doux Bacchus lui versant du bourgogne,
Le monstre répondrait : » J’aime mieux le faro! «
Écrit en 1864.
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