Sonnet.
Le vent impur des étables
Vient d’ouest, d’est, du sud, du nord.
On ne s’assied plus aux tables
Des heureux, puisqu’on est mort.
Les princesses aux beaux râbles
Offrent leurs plus doux trésors.
Mais on s’en va dans les sables
Oublié, méprisé, fort.
On peut regarder la lune
Tranquille dans le ciel noir.
Et quelle morale?… aucune.
Je me console à vous voir,
À vous étreindre ce soir
Amie éclatante et brune.
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