Quand vous me montrez une rose
Qui s’épanouit sous l’azur,
Pourquoi suis-je alors plus morose?
Quand vous me montrez une rose,
C’est que je pense à son front pur.
Quand vous me montrez une étoile,
Pourquoi les pleurs, comme un brouillard,
Sur mes yeux jettent-ils leur voile?
Quand vous me montrez une étoile,
C’est que je pense à son regard.
Quand vous me montrez l’hirondelle
Qui part jusqu’au prochain avril,
Pourquoi mon âme se meurt-elle?
Quand vous me montrez l’hirondelle,
C’est que je pense à mon exil.
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