Réponse des Cosaques Zaporogues

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1. Réponse –  » Mais je l’ai vu si peu!  » – disiez-vous l’autre jour. Et moi, vous ai-je vue en effet davantage? En un moment mon […]...
2. Réponse à un acte d’accusation Donc, c’est moi qui suis l’ogre et le bouc émissaire. Dans ce chaos du siècle où votre coeur se serre, J’ai foulé le bon goût […]...
3. Réponse à un poète Comme un astre luit sur la terre, Sans que sa lumière s’altère Aux feux obscurcis d’ici-bas ; Ou, comme ces vagues lointaines, Qui, jamais n’ont […]...
4. Réponse d’un sage Un jour qu’avec sollicitude Des habitants d’une cité L’avaient longuement exhorté À sortir de sa solitude :  » Qu’irais-je donc faire à la ville? Dit […]...
5. Réponse Ce que je te suis te donne du doute? Ma vie est à toi, si tu la veux, toute. Et loin que je sois maître […]...
6. Réponse à l’esprit des bois Nain qui me railles, Gnome aperçu Dans les broussailles, Ailé, bossu ; Face moisie, Sur toi, boudeur, La poésie Tourne en laideur. Magot de l’Inde, […]...
7. Réponse à un acte d’accusation (II) (Suite.) Car le mot, qu’on le sache, est un être vivant. La main du songeur vibre et tremble en l’écrivant ; La plume, qui d’une […]...
8. Tombeau de Rud’En-Souppe Ici gît dans ce tombeau foireux Rud’En-Souppe le valeureux, Qui voyant la guerre entreprise Au pays, et qu’on le cherchait, Se cacha dessous la chemise […]...
9. L’oiseau d’Alide Le sort, qui des humains décide, Sur le plus faible oiseau préside. Voulant faire un heureux, il daigna me choisir ; Je naquis pour aimer […]...
10. La tristesse, langueur du corps humain La tristesse, langueur du corps humain M’attendrissent, me fléchissent, m’apitoient, Ah! surtout quand des sommeils noirs le foudroient. Quand les draps zèbrent la peau, foulent […]...
11. La voix de la muse A ma mère Lorsque j’ai mis le pied dans le sombre chemin, Une voix du passé me suit et me rappelle, Voix faible en commençant, […]...
12. À Angélique Épigramme. Quand je te caresse, Angélique, Tu dis que ma barbe te pique ; Aimes-tu tant le poil follet? Baise le trou par où je […]...
13. Pénitence La luxure, ce moins terrible des péchés ; Ces deux pires de tous, l’Avarice et l’Envie ; La Gourmandise, abus risible de la vie ; […]...
14. La prière d’un païen Sonnet. Ah! ne ralentis pas tes flammes ; Réchauffe mon coeur engourdi, Volupté, torture des âmes! Diva! supplicem exaudi! Déesse dans l’air répandue, Flamme dans […]...
15. Gendre et belle-mère I. Jean était un franc débonnaire, Jovial d’allure et de ton, Égayant toujours d’un fredon Son dur travail de mercenaire. Soucis réels, imaginaires, Aucuns n’avaient […]...
16. La ruche Mon compagnon de jeux me disait quelquefois :  » Viens aux abeilles, viens!  » Et dans le petit bois Nous allions, curieux et troublés, en […]...
17. Vous souvient-il de l’auberge Vous souvient-il de l’auberge Et combien j’y fus galant? Vous étiez en piqué blanc : On eût dit la Sainte Vierge. Un chemineau navarrais Nous […]...
18. Quand je suis tout baissé sur votre belle face Quand je suis tout baissé sur votre belle face, Je vois dedans vos yeux je ne sais quoi de blanc, Je ne sais quoi de […]...
19. Le goût des larmes À ma Mère. L’Énigme désormais n’a plus rien à me taire, J’étreins le vent qui passe et le reflet qui fuit, Et j’entends chuchoter aux […]...
20. La nuit Tiède du souvenir des occidents vermeils, La nuit sur les coteaux palpite immense et bonne. Elle est comme la mer : un vent d’aile y […]...
21. Le Fils de Lamartine et de Graziella  » C’est ainsi que j’expiai par ces larmes écrites la dureté et l’ingratitude de mon cœur de dix-huit ans. Je ne puis jamais relire ces […]...
22. Sommeil Et tu m’as dit : Pourquoi revenir sur ces choses? Le golfe aux blanches eaux rit sous le soleil blond. Il fait si doux de […]...
23. Le coche et la mouche Dans un chemin montant, sablonneux, malaisé, Et de tous les côtés au Soleil exposé, Six forts chevaux tiraient un Coche. Femmes, Moine, vieillards, tout était […]...
24. Alix prisonnière Épigramme. Alix, qu’on traînait prisonnière, À sa mère dit sans rougir :  » Cessez de pleurer tant, ma mère, Je me ferais bien élargir. « ...
25. Sonnet d’automne Sonnet. Ils me disent, tes yeux, clairs comme le cristal :  » Pour toi, bizarre amant, quel est donc mon mérite?  » – Sois charmante […]...
26. Voulant te fuir Voulant te fuir (fuir ses amours! Mais un poète est bête), J’ai pris, l’un de ces derniers jours, La poudre d’escampette. Qui fut penaud, qui […]...
27. Le lion devenu vieux Le Lion, terreur des forêts, Chargé d’ans et pleurant son antique prouesse, Fut enfin attaqué par ses propres sujets, Devenus forts par sa faiblesse. Le […]...
28. Le cochet, le chat, et le souriceau Un Souriceau tout jeune, et qui n’avait rien vu, Fut presque pris au dépourvu. Voici comme il conta l’aventure à sa mère : J’avais franchi […]...
29. Tous les bas âges sont épars Tous les bas âges sont épars sous ces grands arbres. Certes, l’alignement des vases et des marbres, Ce parterre au cordeau, ce cèdre résigné, Ce […]...
30. À M. Victor Hugo Heureux qui, dans l’essor d’une verve facile, Soumet à ses pensers un langage docile ; Qui ne sent point sa voix expirer dans son sein, […]...