Quand notre âme est pleine,
Nous chantons, enfants!
La joie ou la peine
Ont besoin des chants.
Le chant, lit de mousse,
Berce les chagrins ;
La joie est plus douce
Au son des refrains.
Le coucou soupire,
L’alouette rit,
Le bosquet respire,
Le ruisseau gémit.
La musique est reine
Des champs et des monts ;
Quand notre âme est pleine,
Enfants, nous chantons.
(1 votes, average: 5,00 out of 5)
Poèmes similaires:
- Le chant et l’amour Les festins font naître la joie Et le franc rire et les bons mots ; Mais lorsque la raison s’y noie L’ivresse est le pire […]...
- Seigneur, ne pensez pas d’ouïr chanter ici Sonnet LX. Seigneur, ne pensez pas d’ouïr chanter ici Les louanges du roi, ni la gloire de Guise, Ni celle que se sont les Châtillons […]...
- Pourquoi triste, ô mon âme Pourquoi triste, ô mon âme Triste jusqu’à la mort, Quand l’effort te réclame, Quand le suprême effort Est là qui te réclame? Ah, tes mains […]...
- Les musiciens ambulants Sans crainte, mon Annette, ah! revoyons le jour. En regardant ton fils que ta peine s’oublie. Comment ne pas chérir sa vie Quand elle appartient […]...
- Oh! pourquoi te cacher? Flebile nescio quid. OVIDE. Oh! pourquoi te cacher? Tu pleurais seule ici. Devant tes yeux rêveurs qui donc passait ainsi? Quelle ombre flottait dans ton […]...
- Pourquoi ne pas aimer! Pourquoi ne pas aimer lorsqu’on est jeune et belle, Qu’on a la joue en fleur et que sous son corset, Où le sein devient fort […]...
- Pourquoi, courtisane Pourquoi, courtisane, Vendre ton amour, La fleur diaphane, La fleur diaphane Que fleurit le jour Et que la main fane, La rose d’amour? – Pourquoi, […]...
- Je ne sais pourquoi mon esprit amer Je ne sais pourquoi Mon esprit amer D’une aile inquiète et folle vole sur la mer, Tout ce qui m’est cher, D’une aile d’effroi Mon […]...
- Je ne vois pas pourquoi je ferais autre chose Je ne vois pas pourquoi je ferais autre chose Que de rêver sous l’arbre où le ramier se pose ; Les chars passent, j’entends grincer […]...
- Jocelyn, le 20 juillet 1800 O vraie et lamentable image de la vie! La joie entre par où la douleur est sortie! Le bonheur prend le lit d’où fuit le […]...
- Pourquoi la renier Pourquoi la renier? Je n’ai pas de colère. Ô mon amour dernier, Ô chose bleue et claire! Pourquoi me souvenir Qu’elle me fût amère? J’aime […]...
- Bel arbre, pourquoi conserver Élégie III. Bel arbre, pourquoi conserver Ces deux noms qu’une main trop chère Sur ton écorce solitaire Voulut elle-même graver? Ne parle plus d’Eléonore ; […]...
- Pourquoi m’as tu vendu, Jeunesse Pourquoy m’as tu vendu, Jeunesse, A grant marchié, comme pour rien, Es mains de ma dame Viellesse Qui ne me fait gueres de bien? A […]...
- Qui? quoi? comment? a qui? pourquoi Qui? quoy? comment? a qui? pourquoy? Passez, presens ou avenir, Quant me viennent en souvenir, Mon cueur en penser n’est pas coy. Au fort, plus […]...
- La tristesse du vent À Gaston Stiegler. Que veux-tu répondre au vent qui soupire, Au vent qui te dit le chagrin des choses, Le trépas des lis, des lilas, […]...
- Les plus belles voix Les plus belles voix De la Confrérie Célèbrent le mois Heureux de Marie. Ô les douces voix! Monsieur le curé L’a dit à la Messe […]...
- Pourquoi me grondes-tu, vieux matin affamé Sonnet LXIX. Pourquoi me grondes-tu, vieux matin affamé, Comme si Du Bellay n’avait point de défense? Pourquoi m’offenses-tu, qui ne t’ai fait offense, Sinon de […]...
- Oh! pourquoi partir sans adieux Oh! pourquoi partir sans adieux? Pourquoi m’ôter ton doux visage, Tes lèvres chères et tes yeux Où je n’ai pas lu ce présage? Pourquoi sans […]...
- Le réveil de la muse Muse, réveille-toi, voici les fleurs écloses! C’est la saison des chants, c’est la saison des roses : Je souffre à t’entendre parfois Te plaindre à […]...
- Nous sommes deux enfants Nous sommes deux enfants et nous sommes deux âmes ; Nos cœurs sont enlacés ; nous enlaçons nos mains, Toi, femme aux pleurs bénis, forte […]...
- Un Noël d’Allemagne Enfants et fleurs, vous, grâce de la vie, Calices purs d’innocence et d’amour, Voici Noël! Noël tous nous convie, Mais vous surtout êtes rois en […]...
- À mes amis Rions, chantons, ô mes amis, Occupons-nous à ne rien faire, Laissons murmurer le vulgaire, Le plaisir est toujours permis. Que notre existence légère S’évanouisse dans […]...
- Le coucou chante Contrerime XIV. Le coucou chante au bois qui dort. L’aurore est rouge encore, Et le vieux paon qu’Iris décore Jette au loin son cri d’or. […]...
- L’embarras des richesses Nous te quittons, ô vieil abri de chaume, Oui, mes enfants, rendez grâce à genoux ; La faim n’est plus, nous avons un royaume ; […]...
- Les émigrants Suisses Debout, enfants, bâtons en main, Et vous, femmes, courage! Nos pleurs sécheront en chemin ; Mieux vaut aujourd’hui que demain ; Allons! cœur au voyage! […]...
- Chanson à boire De ce vieux vin que je révère Cherchez un flacon dans ce coin. Çà, qu’on le débouche avec soin, Et qu’on emplisse mon grand verre. […]...
- Écrit sur un livre du jeune Michel Ney Enfants! fils des héros disparus! fils des hommes Qui firent mon pays plus grand que les deux Romes, Et qui s’en sont allés, dans l’abîme […]...
- Donner et avoir (2) À nos enfants, à nos élèves, À nos amis, à tous pécheurs, Nous voudrions, fougueux prêcheurs, Donner les vertus de nos rêves ; Mais en […]...
- Aux manes de M. de Genonville Toi que le ciel jaloux ravit dans son printemps, Toi de qui je conserve un souvenir fidèle Vainqueur de la mort et du temps, Toi […]...
- À Laudes (VI) L’Aurore brillante et vermeille Prépare le chemin au soleil qui la suit ; Tout rit aux premiers traits du jour qui se réveille, Retirez-vous, démons, […]...