Tout l’Univers obéit à l’Amour ;
Belle Psyché, soumettez-lui votre âme.
Les autres dieux à ce dieu font la cour,
Et leur pouvoir est moins doux que sa flamme.
Des jeunes coeurs c’est le suprême bien
Aimez, aimez ; tout le reste n’est rien.
Sans cet Amour, tant d’objets ravissants,
Lambris dorés, bois, jardins, et fontaines,
N’ont point d’appâts qui ne soient languissants,
Et leurs plaisirs sont moins doux que ses peines.
Des jeunes coeurs c’est le suprême bien
Aimez, aimez ; tout le reste n’est rien.
(1 votes, average: 5,00 out of 5)
Poèmes similaires:
- Éloge de l’oranger Sommes-nous, dit-il, en Provence? Quel amas d’arbres toujours verts Triomphe ici de l’inclémence Des aquilons et des hivers? Jasmins dont un air doux s’exhale, Fleurs […]...
- Éloge de la volupté Ô douce Volupté, sans qui, dès notre enfance, Le vivre et le mourir nous deviendraient égaux ; Aimant universel de tous les animaux, Que tu […]...
- Trop tard Il a parlé. Prévoyante ou légère, Sa voix cruelle et qui m’était si chère A dit ces mots qui m’atteignaient tout bas : » Vous […]...
- L’Amour de l’Amour I. Aimez bien vos amours ; aimez l’amour qui rêve Une rose à la lèvre et des fleurs dans les yeux ; C’est lui que […]...
- Aux femmes Noyez dans un regard limpide, aérien, Les douleurs. Ne dites rien de mal, ne dites rien de bien, Soyez fleurs. Soyez fleurs : par ces […]...
- Les Adieux LES JEUNES FILLES. Amis, amis, nous voilà grandes ; Nos jours ont changé de saison. Allez préparer vos offrandes, Allez suspendre les guirlandes À la […]...
- Se voir le plus possible Sonnet. Se voir le plus possible et s’aimer seulement, Sans ruse et sans détours, sans honte ni mensonge, Sans qu’un désir nous trompe, ou qu’un […]...
- Conseil (I) Sonnet. Pour vous, enfants, le monde est une nouveauté ; De leur nid vos vertus, colombes inquiètes, Regardent en tremblant les printanières fêtes Et cherchent […]...
- Marie, qui voudrait votre beau nom tourner Marie, qui voudrait votre beau nom tourner, Il trouverait Aimer : aimez-moi donc, Marie, Faites cela vers moi dont votre nom vous prie, Votre amour […]...
- Beauté des femmes Beauté des femmes, leur faiblesse, et ces mains pâles Qui font souvent le bien et peuvent tout le mal, Et ces yeux, où plus rien […]...
- Épithalame À M. et Mme Alide Lacerte. Quand on s’aime on se marie : Il prend fin, l’enchantement D’une vague rêverie. Quand on s’aime on se […]...
- Le liseron Aimez le Liseron, cette fleur qui s’attache Au gazon de la tombe, à l’agreste rocher ; Triste et modeste fleur qui dans l’ombre se cache […]...
- Le baiser Couples fervents et doux, ô troupe printanière! Aimez au gré des jours. – Tout, l’ombre, la chanson, le parfum, la lumière Noue et dénoue l’amour. […]...
- À Lamartine Le temps heureux n’est plus où rayonnait la Grèce, Où Périclès vivait, étoile du plein jour! Où les peuples, ardents de force et de jeunesse, […]...
- Voix intérieure Mon âme, quels ennuis vous donnent de l’humeur? Le vivre vous chagrine et le mourir vous fâche. Pourtant, vous n’aurez point au monde d’autre tâche […]...
- Écrit sur la plinthe d’un bas-relief antique À MADEMOISELLE LOUISE B. La musique est dans tout. Un hymne sort du monde. Rumeur de la galère aux flancs lavés par l’onde, Bruits des […]...
- Jeunes amoureux nouveaux Jeunes amoureux nouveaux, En la nouvelle saison, Par les rues, sans raison Chevauchent faisant les sauts. Et font saillir des carreaux Le feu, comme de […]...
- Dedans des Prez je vis une Dryade Dedans des Prez je vis une Dryade, Qui comme fleur s’assisoyt par les fleurs, Et mignotoyt un chappeau de couleurs, Echevelée en simple verdugade. Des […]...
- L’homme et l’idole de bois Certain Païen chez lui gardait un Dieu de bois, De ces Dieux qui sont sourds, bien qu’ayants des oreilles. Le païen cependant s’en promettait merveilles. […]...
- Plainte Vrai sauvage égaré dans la ville de pierre, À la clarté du gaz je végète et je meurs. Mais vous vous y plaisez, et vos […]...
- La mort et le mourant La Mort ne surprend point le sage ; Il est toujours prêt à partir, S’étant su lui-même avertir Du temps où l’on se doit résoudre […]...
- Le malheur Le malheur m’a jeté son souffle desséchant : De mes doux sentiments la source s’est tarie, Et mon âme incomprise avant l’heure flétrie, En perdant […]...
- Le livre de mon cœur La Porte-Saint-Martin va donner des Mystères Où Paris tout entier se hâte d’accourir. Tout manque, les balcons, les loges, les parterres ; J’ai pourtant une […]...
- L’absence Huit jours sont écoulés depuis que dans ces plaines Un devoir importun a retenu mes pas. Croyez à ma douleur, mais ne l’éprouvez pas. Puissiez-vous […]...
- Que le sort, quel qu’il soit Que le sort, quel qu’il soit, vous trouve toujours grande! Que demain soit doux comme hier! Qu’en vous, ô ma beauté, jamais ne se répande […]...
- L’ombre Il lui disait : – Vos chants sont tristes. Qu’avez-vous? Ange inquiet, quels pleurs mouillent vos yeux si doux? Pourquoi, pauvre âme tendre, inclinée et […]...
- Même en deuil pour cent trahisons Même en deuil pour cent trahisons, À vos soleils nous embrasons Nos cœurs meurtris, jeunes saisons! Ô premières roses trémières! Ô premières amours! Premières Aurores, […]...
- Il faut nous pardonner les choses Il faut, voyez-vous, nous pardonner les choses : De cette façon nous serons bien heureuses Et si notre vie a des instants moroses, Du moins […]...
- Vers sur Marie Poncher de Brétouville (Mis en musique par Lambert en 1671.) Voici les lieux charmants où mon âme ravie Passait à contempler Silvie Les tranquilles moments si doucement perdus. […]...
- Silence Le silence descend en nous, Tes yeux mi-voilés sont plus doux ; Laisse mon cœur sur tes genoux. Sous ta chevelure épandue De ta robe […]...