Sonnet CXXIV.
Le roi (disent ici ces bannis de Florence)
Du sceptre d’Italie est frustré désormais,
Et son heureuse main cet heur n’aura jamais
De reprendre aux cheveux la fortune de France.
Le Pape mal content n’aura plus de fiance
En tous ces beaux desseins trop légèrement faits,
Et l’exemple siennois rendra par cette paix
Suspecte aux étrangers la française alliance.
L’Empereur affaibli ses forces reprendra,
L’Empire héréditaire à ce coup il rendra,
Et paisible à ce coup il rendra l’Angleterre.
Voilà que disent ceux qui discourent du roi.
Que leur répondrons-nous? Vineus, mande-le moi,
Toi, qui sais discourir et de paix et de guerre.
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