Fable XIV, Livre III.
Le zèbre débarque en Europe ;
Les ânes d’admirer, et les savants aussi.
» Le beau cheval que celui-ci! »
Disent nos connaisseurs qu’éblouit l’enveloppe.
Le cheval, lui seul étonné,
Prétend qu’à son espèce on ose faire injure.
» Un cheval! lui, messieurs, un cheval! je le jure,
» Ce n’est qu’un âne galonné. «





Poèmes similaires:
- Le renard, le loup et le cheval Un Renard, jeune encore, quoique des plus madrés, Vit le premier cheval qu’il eût vu de sa vie. Il dit à certain Loup, franc novice […]...
- Après la bataille Mon père, ce héros au sourire si doux, Suivi d’un seul housard qu’il aimait entre tous Pour sa grande bravoure et pour sa haute taille, […]...
- Beauté de qui la grâce (À la vicomtesse d’Auchy.) 1608. Beauté de qui la grâce étonne la nature, Il faut donc que je cède à l’injure du sort, Que je […]...
- Le rendez-vous L’autre matin, sous la fraîche coudrette, Le beau Colin, loin des regards jaloux, S’imaginait trouver encore Lisette Une heure au moins après le rendez-vous. » […]...
- Les trois chevaux Trois chevaux, qu’on avait attachés au même arbre, Causaient. L’un, coureur leste à la croupe de marbre, Valait cent mille francs, était vainqueur d’Epsom, Et, […]...
- La pucelle Quand déjà pétillait et flambait le bûcher, Jeanne qu’assourdissait le chant brutal des prêtres, Sous tous ces yeux dardés de toutes ces fenêtres Sentit frémir […]...
- Le cheval et l’âne En ce monde il se faut l’un l’autre secourir : Si ton voisin vient à mourir, C’est sur toi que le fardeau tombe. Un Âne […]...
- Le lion malade et le renard De par le Roi des animaux, Qui dans son antre était malade, Fut fait savoir à ses vassaux Que chaque espèce en ambassade Envoyât gens […]...
- Ô Déesse qui peut aux princes égaler Sonnet XCVI. Ô Déesse, qui peut aux princes égaler Un pauvre mendiant qui n’a que la parole, Et qui peut d’un grand roi faire un […]...
- Le coche et la mouche Dans un chemin montant, sablonneux, malaisé, Et de tous les côtés au Soleil exposé, Six forts chevaux tiraient un Coche. Femmes, Moine, vieillards, tout était […]...
- Les loups et les brebis Après mille ans et plus de guerre déclarée, Les Loups firent la paix avecque les Brebis. C’était apparemment le bien des deux partis ; Car […]...
- Le singe et le léopard Le Singe avec le Léopard Gagnaient de l’argent à la foire : Ils affichaient chacun à part. L’un d’eux disait : Messieurs, mon mérite et […]...
- Mon sexe, dites-vous, déshérité des cieux Mon sexe, dites-vous, déshérité des cieux, Ne sait juger ni vers ni prose. Un style clair et pur, obscur ou vicieux ; Du bon ou […]...
- À la Pologne Jusqu’au jour, ô Pologne! où tu nous montreras Quelque désastre affreux, comme ceux de la Grèce, Quelque Missolonghi d’une nouvelle espèce, Quoi que tu puisses […]...
- Albertus (XLI) Seul un homme debout auprès d’une colonne, Sans que ce grand fracas le dérange ou l’étonne, A la scène oubliée attachant son regard, Dans une […]...
- Le singe qui montre la lanterne magique Messieurs les beaux esprits dont la prose et les vers Sont d’un style pompeux et toujours admirable, Mais que l’on n’entend point, écoutez cette fable, […]...
- Pour endormir l’enfant Ah! Si j’étais le cher petit enfant Qu’on aime bien, mais qui pleure souvent, Gai comme un charme, Sans une larme, J’écouterais chanter l’heure et […]...
- Les méfaits de la lune Sur mon front, mille fois solitaire, Puisque je dois dormir loin de toi, La lune déjà maligne en soi, Ce soir jette un regard délétère. […]...
- Le rhinocéros et le dromadaire Un rhinocéros jeune et fort Disait un jour au dromadaire : Expliquez-moi, s’il vous plaît, mon cher frère, D’où peut venir pour nous l’injustice du […]...
- Le charlatan Sur le pont-neuf, entouré de badauds, Un charlatan criait à pleine tête : Venez, messieurs, accourez faire emplette Du grand remède à tous les maux […]...
- Paraphrase du psaume VIII 1604. Ô Sagesse éternelle, à qui cet univers Doit le nombre infini des miracles divers Qu’on voit également sur la terre et sur l’onde! Mon […]...
- Le phénix Le phénix, venant d’Arabie, Dans nos bois parut un beau jour : Grand bruit chez les oiseaux ; leur troupe réunie Vole pour lui faire […]...
- Le cheval s’étant voulu venger du cerf De tout temps les Chevaux ne sont nés pour les hommes. Lorsque le genre humain de gland se contentait, Âne, Cheval, et Mule, aux forêts […]...
- Se fâcher tout le jour d’une fâcheuse chasse Sonnet CXXI. Se fâcher tout le jour d’une fâcheuse chasse, Voir un brave taureau se faire un large tour. Étonné de se voir tant d’hommes […]...
- Le chêne et les buissons Fable XI, Livre III. Le vent s’élève ; un gland tombe dans la poussière : Un chêne en sort. – Un chêne! Osez-vous appeler Chêne […]...
- Les gourmands À Messieurs les gastronomes. Gourmands, cessez de nous donner La carte de votre dîner : Tant de gens qui sont au régime Ont droit de […]...
- Le bœuf, le cheval et l’âne Un bœuf, un baudet, un cheval, Se disputaient la préséance. Un baudet! direz-vous, tant d’orgueil lui sied mal. A qui l’orgueil sied-il? et qui de […]...
- Le lion devenu vieux Le Lion, terreur des forêts, Chargé d’ans et pleurant son antique prouesse, Fut enfin attaqué par ses propres sujets, Devenus forts par sa faiblesse. Le […]...
- Je sais faire des vers perpétuels Sonnet. Je sais faire des vers perpétuels. Les hommes Sont ravis à ma voix qui dit la vérité. La suprême raison dont j’ai, fier, hérité […]...
- Les devineresses C’est souvent du hasard que naît l’opinion, Et c’est l’opinion qui fait toujours la vogue. Je pourrais fonder ce prologue Sur gens de tous états […]...
- La jeune poule et le vieux renard Une poulette jeune et sans expérience, En trottant, cloquetant, grattant, Se trouva, je ne sais comment, Fort loin du poulailler, berceau de son enfance. Elle […]...
- Les dieux jouant au colin-maillard Fable IV, Livre II. Dans l’Olympe on s’ennuie. – Y pensez-vous, grands Dieux! – Oui, Messieurs ; oui, j’y pense, et je veux le redire […]...
- Chanson (II) Est-ce à jamais, folle Espérance, Que tes infidèles appas Empêcheront la délivrance Que me propose le trépas? La raison veut, et la nature, Qu’après le […]...
- Le sort fantasque qui me gâte à sa manière Le » sort » fantasque qui me gâte à sa manière – M’a logé cette fois, peut-être la dernière Et la dernière c’est la bonne […]...
- Sur l’herbe – L’abbé divague. – Et toi, marquis, Tu mets de travers ta perruque. – Ce vieux vin de Chypre est exquis Moins, Camargo, que votre […]...
- Le lion, le loup et le renard Un Lion décrépit, goutteux, n’en pouvant plus, Voulait que l’on trouvât remède à la vieillesse : Alléguer l’impossible aux Rois, c’est un abus. Celui-ci parmi […]...
- Tribut envoyé par les animaux à Alexandre Une fable avait cours parmi l’Antiquité, Et la raison ne m’en est pas connue. Que le lecteur en tire une moralité : Voici la fable […]...
- Au Roi (Sur la conquête de la Franche-Comté.) Quelle rapidité, de conquête en conquête, En dépit des hivers guident tes étendards? Et quel dieu dans tes yeux […]...
- Consolation Ne sois pas étonné si la foule, ô poète, Dédaigne de gravir ton oeuvre jusqu’au faîte ; La foule est comme l’eau qui fuit les […]...
- Le sage est sujet à l’erreur À ***. De même espèce que la nôtre, Le sage est sujet à l’erreur. Notre Anglais, si j’en crois mon cœur, Se trompe ici tout […]...