In memoriam (II)

Ciel pur dont la douceur et l’éclat sont les charmes,
Monts blanchis, golfe calme aux contours gracieux,
Votre splendeur m’attriste, et souvent à mes yeux
Votre divin sourire a fait monter les larmes.

Du compagnon chéri que m’a pris le tombeau
Le souvenir lointain me suit sur ce rivage.
Souvent je me reproche, ô soleil sans nuage!
Lorsqu’il ne te voit plus, de t’y trouver si beau.

Nice, mai 1851.


1 Star2 Stars3 Stars4 Stars5 Stars (1 votes, average: 5,00 out of 5)

Verset In memoriam (II) - Louise Ackermann