Avoir toujours gardé la candeur pour symbole,
Croire à tout sentiment noble et pur, et souffrir ;
Mendier un espoir comme un pauvre une obole,
Le recevoir parfois, et longtemps s’en nourrir!
Puis, lorsqu’on y croyait, dans ce monde frivole
Ne pas trouver un cœur qui se laisse attendrir!
Sans fixer le bonheur voir le temps qui s’envole ;
Voir la vie épuisée, et n’oser pas mourir!
Car mourir sans goûter une joie ineffable,
Sans que la vérité réalise la fable
De mes rêves d’amour, de mes vœux superflus,
Non! je ne le puis pas! non, mon cœur s’y refuse
Pourtant ne croyez pas, hélas! que je m’abuse :
Je désire toujours… mais je n’espère plus!





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