Oh! quand la Mort, que rien ne saurait apaiser,
Nous prendra tous les deux dans un dernier baiser
Et jettera sur nous le manteau de ses ailes,
Puissions-nous reposer sous deux pierres jumelles!
Puissent les fleurs de rose aux parfums embaumés
Sortir de nos deux corps qui se sont tant aimés,
Et nos âmes fleurir ensemble, et sur nos tombes
Se becqueter longtemps d’amoureuses colombes!
(2 votes, average: 4,50 out of 5)
Poèmes similaires:
- La mort des amants Sonnet. Nous aurons des lits pleins d’odeurs légères, Des divans profonds comme des tombeaux, Et d’étranges fleurs sur des étagères, Ecloses pour nous sous des […]...
- Camille, quand la Nuit t’endort Camille, quand la Nuit t’endort sous ses grands voiles ; Quand un rêve céleste emplit tes yeux d’étoiles ; Quand tes regards, lassés des fatigues […]...
- Quand le fil de ma vie Quand le fil de ma vie (hélas! il tient à peine ) Tombera du fuseau qui le retient encor ; Quand ton nom, mêlé dans […]...
- Quand, au matin, je vois tes persiennes Quand, au matin, je vois tes persiennes s’ouvrir Doucement comme des paupières, Et toi-même accoudée au balcon en fleurir, Rose blanche, les vieilles pierres, Mon […]...
- La Vie et la Mort J’ai vu ces songeurs, ces poètes, Ces frères de l’aigle irrité, Tous montrant sur leurs nobles têtes Le signe de la Vérité. Et près d’eux, […]...
- La mort d’un ami Il n’est plus, il n’est plus! Ô Dieu, tu le voulus : Courbons-nous vers la terre. Il n’est plus, et nos yeux Ne reverront qu’aux […]...
- La mort Quand de la vie essayant le voyage, L’enfant sourit à son naissant destin, La Mort est là ; comme un léger nuage Elle apparaît à […]...
- La mort des artistes Sonnet. Combien faut-il de fois secouer mes grelots Et baiser ton front bas, morne caricature? Pour piquer dans le but, de mystique nature, Combien, ô […]...
- La mort d’un ami (2) Bercés d’un fol espoir, nous aimions tous à dire Le cœur ému d’amour aux accords de sa lyre : Pour nous seront ses chants, Au […]...
- Quand la lune apparaît Quand la lune apparaît dans la brume des plaines, Quand l’ombre émue a l’air de retrouver la voix, Lorsque le soir emplit de frissons et […]...
- Quand tu n’auras plus ton beau sein Quand tu n’auras plus ton beau sein, Ni la douceur de ton haleine, Ni l’éclat rose et le dessin De ta joue adorable et pleine, […]...
- Sur les bois oubliés quand passe l’hiver (Pour votre chère morte, son ami.) – » Sur les bois oubliés quand passe l’hiver sombre, Tu te plains, ô captif solitaire du seuil, Que […]...
- Quand l’amour arrive, quand l’amour s’en va Regardez-les tous deux : c’est un couple d’amants Qui, les mains dans les mains, causent sous la ramée : Du pétulant jeune homme à la […]...
- À notre cri-cri mort Vraie image du vrai poète, Tous les soirs, mon petit grillon, Tu nous chantais ta chansonnette Parmi les fleurs de ce balcon. Tu voulais, pour […]...
- L’amour et la mort (À M. Louis de Ronchaud). I Regardez-les passer, ces couples éphémères! Dans les bras l’un de l’autre enlacés un moment, Tous, avant de mêler à […]...
- Heureux qui voit la mort Heureux qui voit la mort et qui peut l’oublier! Heureux qui n’a jamais senti son cœur plier, En voulant pénétrer le déchirant mystère, Que le […]...
- La mort de l’aïeul Mon père est mort, voici vingt ans, à Vaugirard. Enfant, je n’ai pas vu partir le corbillard, Mais je sais la tristesse affreuse que dégage […]...
- À la mère de l’enfant mort Oh! vous aurez trop dit au pauvre petit ange Qu’il est d’autres anges là-haut, Que rien ne souffre au ciel, que jamais rien n’y change, […]...
- Quand nous habitions tous ensemble Quand nous habitions tous ensemble Sur nos collines d’autrefois, Où l’eau court, où le buisson tremble, Dans la maison qui touche aux bois, Elle avait […]...
- La mort dit à l’homme Voici que vous avez assez souffert, pauvre homme, Assez connu l’amour, le désir, le dégoût, L’âpreté du vouloir et la torpeur des sommes, L’orgueil d’être […]...
- Sur la mort de madame Dufrénoy Une brise inconnue a passé sur la lyre, La lyre lui répond par un lugubre accord, Et de vagues terreurs tout bas semblent me dire […]...
- Quand les guignes furent mangées Quand les guignes furent mangées, Elle s’écria tout à coup : – J’aimerais bien mieux des dragées. Est-il ennuyeux, ton Saint-Cloud! On a grand-soif ; […]...
- Le curé et le mort Un mort s’en allait tristement S’emparer de son dernier gîte ; Un Curé s’en allait gaiement Enterrer ce mort au plus vite. Notre défunt était […]...
- La mort des pauvres Sonnet. C’est la Mort qui console, hélas! et qui fait vivre ; C’est le but de la vie, et c’est le seul espoir Qui, comme […]...
- Les parfums La moisson sent le pain : la terre boulangère Se trahit dans ses lourds épis aux grains roussis, Et caresse au parfum de ses chaumes […]...
- Quand les heures pour vous Sonnet. Quand les heures pour vous prolongeant la sieste, Toutes, d’un vol égal et d’un front différent, Sur vos yeux demi-clos qu’elles vont effleurant, Bercent […]...
- Quand je pense à ce jour, où je la vey si belle Quand je pense à ce jour, où je la vey si belle Toute flamber d’amour, d’honneur et de vertu, Le regret, comme un trait mortellement […]...
- Quand mon Caraciol de leur prison desserre Sonnet CX. Quand mon Caraciol de leur prison desserre Mars, les vents et l’hiver : une ardente fureur, Une fière tempête, une tremblante horreur Ames, […]...
- Les deux chiens et l’âne mort Les vertus devraient être soeurs, Ainsi que les vices sont frères. Dès que l’un de ceux-ci s’empare de nos coeurs, Tous viennent à la file […]...
- La mort du singe Frissonnant jusque dans la moelle, Pelé, funèbre et moribond, Le vieux singe, près de son poêle, Tousse en râlant et se morfond. Composant, malgré sa […]...