IV.
Oh! sur des ailes, dans les nues
Laissez-moi fuir! laissez-moi fuir!
Loin des régions inconnues
C’est assez rêver et languir!
Laissez-moi fuir vers d’autres mondes.
C’est assez, dans les nuits profondes,
Suivre un phare, chercher un mot.
C’est assez de songe et de doute.
Cette voix, que d’en bas j’écoute,
Peut-être on l’entend mieux là-haut.
Allons! des ailes ou des voiles!
Allons! un vaisseau tout armé!
Je veux voir les autres étoiles
Et la croix du sud enflammé.
Peut-être dans cette autre terre
Trouve-t-on la clef du mystère
Caché sous l’ordre universel ;
Et peut-être aux fils de la lyre
Est-il plus facile de lire
Dans cette autre page du ciel!
Août 1828.
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