Quand tu n’auras plus ton beau sein,
Ni la douceur de ton haleine,
Ni l’éclat rose et le dessin
De ta joue adorable et pleine,
Alors je serai presque vieux :
Mon heure aussi sera passée,
Mais l’âge aura mis dans mes yeux
Et sur mon front plus de pensée
Ton cœur sera triste et déçu
Et tu songeras : » Lui, peut-être,
» Ne se serait pas aperçu,
Ou ne l’eût pas laissé paraître. «
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