Ou puis parfont de ma merencolie
L’eaue d’Espoir que ne cesse tirer,
Soif de Confort la me fait desirer,
Quoy que souvent je la trouve tarie.
Necte la voy ung temps et esclercie,
Et puis après troubler et empirer,
Ou puis parfont de ma merencolie
L’eaue d’Espoir que ne cesse tirer.
D’elle trempe mon ancre d’estudie,
Quant j’en escrips, mais pour mon cueur irer ;
Fortune vient mon pappier dessirer,
Et tout gecte par sa grant felonnie
Ou puis parfont de ma merencolie.
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