Ne pourrai-je saisir un espoir qui m’apaise,
Ni voir luire la foi dans la clarté du jour,
Dis, ô joyeux soleil dont le rayon me baise?
Réponds, toi que je sens dans la lumière, – Amour?
Je ne sais si je crois en Dieu! L’azur me pèse.
Je voudrais d’un élan crever ce plafond lourd ;
Depuis longtemps je marche, et la route est mauvaise ;
Ma fatigue en vain jette un appel au ciel sourd.
Pourtant je veux donner à quelqu’un ma prière!…
Les ailes de mon cœur me soulèvent de terre,
Sans trouver aucun but à leurs brûlants efforts ;
Mais, aux vagues désirs quand mon être se livre,
Je ne puis m’affirmer qu’on puisse ne plus vivre,
Et l’Aspiration m’emporte vers les morts!
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