(Vers pour mettre en bas du portait de Mlle de Lamoignon.)
Aux sublimes vertus nourrie en sa famille,
Cette admirable et sainte fille
En tous lieux signala son humble piété ;
Jusqu’aux climats où naît et finit la clarté,
Fit ressentir l’effet de ses soins secourables ;
Et, jour et nuit pour Dieu pleine d’activité,
Consuma son repos, ses biens et sa santé,
A soulager les maux de tous les misérables.
(1 votes, average: 5,00 out of 5)
Poèmes similaires:
- Vers pour Tavernier (Vers pour mettre en bas du portrait de Tavernier.) De Paris à Dehli, du couchant à l’aurore, Ce fameux voyageur courut plus d’une fois : […]...
- Vers pour mon père (Vers pour mettre en bas du portrait de son père.) Ce greffier doux et pacifique De ses enfants au sang critique N’eut point le talent […]...
- Pour mademoiselle *** Amours des bas-reliefs, ô Nymphes et Bacchantes, Qui, sur l’Ida nocturne, au bruit d’un tambourin, Les fronts échevelés en tresses provocantes, Dansiez en agitant vos […]...
- Vers pour le portrait de M. Honoré Daumier Celui dont nous t’offrons l’image, Et dont l’art, subtil entre tous, Nous enseigne à rire de nous, Celui-là, lecteur, est un sage. C’est un satirique, […]...
- À M. De Lamoignon Les plaisirs de la campagne. Oui, Lamoignon, je fuis les chagrins de la ville, Et contre eux la campagne est mon unique asile. Du lieu […]...
- Vers pour être calomnié Ce soir je m’étais penché sur ton sommeil. Tout ton corps dormait chaste sur l’humble lit, Et j’ai vu, comme un qui s’applique et qui […]...
- À Madame la présidente De Lamoignon (Sur le portrait du P. Bourdaloue qu’elle lui envoya.) Du plus grand orateur dont la chaire se vante, M’envoyer le portrait, illustre présidente, C’est me […]...
- À Mademoiselle Le Couvreur L’heureux talent dont vous charmez la France Avait en vous brillé dès votre enfance ; Il fut dès lors dangereux de vous voir, Et vous […]...
- Dante écrit deux vers Dante écrit deux vers, puis il sort ; et les deux vers Se parlent. Le premier dit : – Les cieux sont ouverts. Cieux! je […]...
- Mes vers fuiraient, doux et frêles Mes vers fuiraient, doux et frêles, Vers votre jardin si beau, Si mes vers avaient des ailes, Des ailes comme l’oiseau. Il voleraient, étincelles, Vers […]...
- À mes vers (Sur leur impatience à paraître.) J’ai beau vous arrêter, ma remontrance est vaine ; Allez, partez, mes Vers, dernier fruit de ma veine. C’est trop […]...
- Plus de vers Non, plus de vers, jamais ; ce monde où tout s’altère, Ma muse, a fait pâlir ton front pudique et saint, Ton aile s’est brisée […]...
- À Mademoiselle Serment Madrigal. Mes deux mains a l’envi disputent de leur gloire, Et dans leurs sentiments jaloux Je ne sais ce que j’en dois croire. Philis, je […]...
- À mademoiselle J Chantez! chantez! jeune inspirée! La femme qui chante est sacrée Même aux jaloux, même aux pervers! La femme qui chante est bénie! Sa beauté défend […]...
- Vers le futur Ô race humaine aux destins d’or vouée, As-tu senti de quel travail formidable et battant, Soudainement, depuis cent ans, Ta force immense est secouée? L’acharnement […]...
- Toi pour qui les dieux du mystère Contrerime LXIV. Toi, pour qui les dieux du mystère Sont restés étrangers, J’ai vu ta mâne aux pieds légers, Descendre sous la terre, Comme en […]...
- À Mademoiselle Anna Travers Dans la maison aux murs par les livres couverts, Le cher aïeul défunt, bien souvent, me fit fête ; Le père me témoigne une amitié […]...
- À Mademoiselle *** Rustique beauté Qu’on a dans les coins, Tu sens bon les foins, La chair et l’été. Tes trente-deux dents De jeune animal Ne vont point […]...
- En regardant vers le païs de France En regardant vers le païs de France, Un jour m’avint, a Dovre sur la mer, Qu’il me souvint de la doulce plaisance Que souloye oudit […]...
- À Mademoiselle de Guise (Sur son mariage avec M. le duc de Richelieu.) Un prêtre, un oui, trois mots latins A jamais fixent vos destins ; Et le célébrant […]...
- Vers la Saint-Jean Nous touchons à juillet, premier des mois brûlants, Et la journée enfin se retire à pas lents. Après l’ardent soleil, qui là-bas traîne encore, Vient […]...
- Où que je tourne l’œil, soit vers le Capitole Sonnet CVII. Où que je tourne l’œil, soit vers le Capitole, Vers les bains d’Antonin ou Dioclétien. Et si quelque œuvre encor dure plus ancien […]...
- Ce qui se passait aux Feuillantines vers 1813 Enfants, beaux fronts naïfs penchés autour de moi, Bouches aux dents d’émail disant toujours : Pourquoi? Vous qui, m’interrogeant sur plus d’un grand problème, Voulez […]...
- À mademoiselle Louise B I L’année en s’enfuyant par l’année est suivie. Encore une qui meurt! encore un pas du temps ; Encore une limite atteinte dans la vie! […]...
- La prière pour tous Ora pro nobis! I. Ma fille, va prier! – Vois, la nuit est venue. Une planète d’or là-bas perce la nue ; La brume des […]...
- Vers sur Marie Poncher de Brétouville (Mis en musique par Lambert en 1671.) Voici les lieux charmants où mon âme ravie Passait à contempler Silvie Les tranquilles moments si doucement perdus. […]...
- À Mademoiselle *** Oui, femmes, quoi qu’on puisse dire, Vous avez le fatal pouvoir De nous jeter par un sourire Dans l’ivresse ou le désespoir. Oui, deux mots, […]...
- Vers amoureux Comme en un préau d’hôpital de fous Le monde anxieux s’empresse et s’agite Autour de mes yeux, poursuivant au gîte Le rêve que j’ai quand […]...
- Épitaphe de mademoiselle de Conti (À mademoiselle de Conti, Marie de Bourbon, Morte douze ou quatorze jours après sa naissance.) 1610. Tu vois, passant, la sépulture D’un chef-d’œuvre si précieux […]...
- À Mademoiselle Annette Baudrit Je suis ton vieux parent et je sais ton histoire ; Je te vis naître, Annette, et je te vis grandir. Te voilà mariée, et […]...