Avant que tu ne t’en ailles,
Pâle étoile du matin,
– Mille cailles
Chantent, chantent dans le thym.
Tourne devers le poète,
Dont les yeux sont pleins d’amour ;
– L’alouette
Monte au ciel avec le jour.
Tourne ton regard que noie
L’aurore dans son azur ;
– Quelle joie
Parmi les champs de blé mûr!
Puis fais luire ma pensée
Là-bas – bien loin, oh, bien loin!
– La rosée
Gaîment brille sur le foin.
Dans le doux rêve où s’agite
Ma mie endormie encor…
– Vite, vite,
Car voici le soleil d’or.





Poèmes similaires:
- Avant toi L’année avait trois fois noué mon humble trame, Et modelé ma forme en y broyant ses fleurs, Et trois fois de ma mère acquitté les […]...
- En avant Sonnet. Il est donc vrai! la terre est si vieille! Oh! raconte Comment elle a trouvé son solide contour, Le vaporeux chaos, sa lutte avec […]...
- Avant que mes chansons aimées Amor de mi pecho, Pecho de mi amor! Arbol, que has hecho, Que has hecho del flor? ROMANCE. Avant que mes chansons aimées, Si jeunes […]...
- Jour de fête Aux environs de Paris. Midi chauffe et sèche la mousse ; Les champs sont pleins de tambourins ; On voit dans une lueur douce Des […]...
- Avant que mon adieu salue Avant que mon adieu salue avec tristesse Paris, ce beau Paris qui fut l’humble Lutèce, Et que j’aille revoir les fortunés climats Où Marseille au […]...
- Avant le temps tes temples fleuriront Avant le temps tes temples fleuriront, De peu de jours ta fin sera bornée, Avant le soir se clorra ta journée, Trahis d’espoir tes pensers […]...
- C’était longtemps avant la guerre Contrerime XI. Sur la banquette en moleskine Du sombre corridor, Aux flonflons d’Offenbach s’endort Une blanche Arlequine. … Zo’ qui saute entre deux MMrs, Nul […]...
- Adieux à Suzon Adieu, Suzon, ma rose blonde, Qui m’as aimé pendant huit jours ; Les plus courts plaisirs de ce monde Souvent font les meilleurs amours. Sais-je, […]...
- Avant que mon désir douloureux soit comblé Avant que mon désir douloureux soit comblé D’un amour qui l’apaise enfin ou dont je meure, Entendrai-je souvent encore la mer du blé Bruire aux […]...
- Toutes les amours de la terre Toutes les amours de la terre Laissant au cœur du délétère Et de l’affreusement amer, Fraternelles et conjugales, Paternelles et filiales, Civiques et nationales. Les […]...
- Vers pour être calomnié Ce soir je m’étais penché sur ton sommeil. Tout ton corps dormait chaste sur l’humble lit, Et j’ai vu, comme un qui s’applique et qui […]...
- Soleils couchants (III) III. Plus loin! allons plus loin! – Aux feux du couchant sombre, J’aime à voir dans les champs croître et marcher mon ombre. Et puis, […]...
- Féminin singulier Sonnet. ÉTERNEL Féminin de l’éternel Jocrisse! Fais-nous sauter, pantins nous payons les décors! Nous éclairons la rampe…. Et toi, dans la coulisse, Tu peux faire […]...
- Exil J’ai besoin de silence… oh! ne me parlez pas! J’écoute au fond de moi le murmure d’un rêve, Et j’entrevois au loin, sous les vapeurs, […]...
- Quand tu me racontes les frasques Quand tu me racontes les frasques De ta chienne de vie aussi, Mes pleurs tombent gros, lourds, ainsi Que des fontaines dans des vasques, Et […]...
- Chant de printemps Enfin le printemps nous donne Sa couronne, Et ses parfums précieux ; Enfin parmi les prairies Refleuries S’égarent nos pas joyeux. Vois à travers le […]...
- La roue de moulin Les nuages traînant leurs blocs Autour du soleil qui les troue, On voit reflamboyer la roue Du moulin bâti dans les rocs. Et la chose […]...
- L’étranger Sonnet. Je me dis bien souvent : de quelle race es-tu? Ton cœur ne trouve rien qui l’enchaîne ou ravisse, Ta pensée et tes sens, […]...
- Absence Reviens, reviens, ma bien-aimée! Comme une fleur loin du soleil, La fleur de ma vie est fermée Loin de ton sourire vermeil. Entre nos cœurs […]...
- La veille de Noël Entre mes doigts guide ce lin docile, Pour mon enfant tourne, léger fuseau ; Seul tu soutiens sa vie encore débile, Tourne sans bruit auprès […]...
- Fraternité Frère, ô doux mendiant qui chantes en plein vent, Aime-toi, comme l’air du ciel aime le vent. Frère, poussant les boeufs dans les mottes de […]...
- Mes yeux, vous m’êtes superflus Chanson pour M. le duc de Bellegarde, amoureux d’une dame De la plus haute condition qui fût en France, et même en Europe. 1616. Mes […]...
- Quand l’amour arrive, quand l’amour s’en va Regardez-les tous deux : c’est un couple d’amants Qui, les mains dans les mains, causent sous la ramée : Du pétulant jeune homme à la […]...
- J’ai rêvé de toi cette nuit J’ai rêvé de toi cette nuit : Tu te pâmais en mille poses Et roucoulais des tas de choses… Et moi, comme on savoure un […]...
- Ami Z Ami Z, tu m’es présent en cette solitude. Quand le ciel, mon problème, et l’homme, mon étude, Quand le travail, ce maître auguste et sérieux, […]...
- La pauvre fleur La pauvre fleur disait au papillon céleste – Ne fuis pas! Vois comme nos destins sont différents. Je reste, Tu t’en vas! Pourtant nous nous […]...
- Les méfaits de la lune Sur mon front, mille fois solitaire, Puisque je dois dormir loin de toi, La lune déjà maligne en soi, Ce soir jette un regard délétère. […]...
- Le mardi à Vêpres Ta sagesse, grand Dieu, dans tes œuvres tracée Débrouilla le chaos ; Et fixant sur son poids la terre balancée, La sépara des flots. Par-là, […]...
- Le feu follet Le feu follet gaiement pétille A travers champs, prés et marais ; Mais vite hélas! tu disparais, Caprice errant, flamme gentille! Sans la volonté, le […]...
- Lorsque j’étais encore un tout jeune homme pâle Lorsque j’étais encore un tout jeune homme pâle, Et que j’allais entrer dans la lice fatale, Sombre arène où plus d’un avant moi se perdit, […]...