Contrerime XV.
En souvenir des grandes Indes,
Harmonieux décor,
La Rafette nourrit d’accord
Un paon et quatre dindes.
Et l’on croirait – tous ces échos
Gloussants, l’autre qui grince –
D’un préfet d’or, dans sa province,
Borné de radicaux.





Poèmes similaires:
- Dans le lit vaste et dévasté Contrerime V. Dans le lit vaste et dévasté J’ouvre les yeux près d’elle ; Je l’effleure : un songe infidèle L’embrasse à mon côté. Une […]...
- Grandes eaux À Charles Deulin. Elle sort de son lit, la Marne aux eaux boueuses. Les saules ébranchés que l’on voit sur deux rangs, Pris dans le […]...
- Né l’enfant des grandes villes Né l’enfant des grandes villes Et des révoltes serviles, J’ai là tout cherché, trouvé, De tout appétit rêvé. Mais, puisque rien n’en demeure, J’ai dit […]...
- Dans le silencieux automne Contrerime VIII. Dans le silencieux automne D’un jour mol et soyeux, Je t’écoute en fermant les yeux, Voisine monotone. Ces gammes de tes doigts hardis, […]...
- De tout ce gala de province Contrerime XXXII. De tout ce gala de province Où l’on donnait Manon, Je ne revois plus rien sinon Ta forme étrange, et mince ; Et […]...
- Souvenir de mai Un matin que, troublé de sa mélancolie, Mon cœur péniblement portait le poids du jour, Je suivais le chemin, méditant la folie A qui nous […]...
- Souvenir En vain le jour succède au jour, Ils glissent sans laisser de trace ; Dans mon âme rien ne t’efface, Ô dernier songe de l’amour! […]...
- Nane, as-tu gardé souvenir Nane, as-tu gardé souvenir Du Panthéon-Place Courcelle Qui roulait à cris de crécelle, Sans au but jamais parvenir ; Du jour où te sculptait la […]...
- Souvenir d’enfance À Joseph, comte de S. Cuncta supercilio. HORACE. Dans une grande fête, un jour, au Panthéon, J’avais sept ans, je vis passer Napoléon. Pour voir […]...
- Souvenir de la nuit du 4 L’enfant avait reçu deux balles dans la tête. Le logis était propre, humble, paisible, honnête ; On voyait un rameau bénit sur un portrait. Une […]...
- Le souvenir Ô délire d’une heure auprès de lui passée, Reste dans ma pensée! Par toi tout le bonheur que m’offre l’avenir Est dans mon souvenir. Je […]...
- Souvenir Te le rappelles-tu ce jardin solitaire, Où tu reçus l’aveu de mon timide amour? Tout nous favorisait, et l’heure et le mystère, Et de l’astre […]...
- Souvenir L’haleine jusqu’ici des Zéphyrs inconstants. Sur l’Océan du monde a gonflé notre voile ; Et notre frêle esquif à l’abri des autans, Pour arriver au […]...
- Souvenir Déjà la nuit s’avance, et du sombre Orient Ses voiles par degrés dans les airs se déploient. Sommeil, doux abandon, image du néant, Des maux […]...
- Souvenir Que voulez-vous de moi, sylphe de ma colline? A mes tristes combats venez-vous m’arracher? Ah! ce n’est plus l’enfant que votre main divine Berçait déjà […]...
- Souvenir de Naples C’était un frais matin. Découpé dans l’azur En regard de Sorrente, au bord du golfe pur, Se balançait un laurier-rose ; Et sous la branche […]...
- Le souvenir et l’espérance Sous le rapide vol du temps, Déjà le cercle de l’année Va se fermer dans peu d’instants! Bientôt sa sœur nouvelle est née! Devant nous […]...
- Le château du Souvenir La main au front, le pied dans l’âtre, Je songe et cherche à revenir, Par delà le passé grisâtre, Au vieux château du Souvenir. Une […]...
- Ton souvenir est comme un livre Ton Souvenir est comme un livre bien aimé, Qu’on lit sans cesse, et qui jamais n’est refermé, Un livre où l’on vit mieux sa vie, […]...
- Souvenir du 11 janvier 1866 Oh! le monde est à moi, puisque enfin quelqu’un m’aime. Figurez-vous! un soir, plein d’un ennui suprême, Seul, mais seul malgré moi, malheureux d’être seul, […]...
- J’aime le souvenir de ces époques nues J’aime le souvenir de ces époques nues, Dont Phoebus se plaisait à dorer les statues. Alors l’homme et la femme en leur agilité Jouissaient sans […]...
- Les voleurs et l’âne Pour un Ane enlevé deux Voleurs se battaient : L’un voulait le garder ; l’autre le voulait vendre. Tandis que coups de poing trottaient, Et […]...
- Pétrarque Ce torrent, qui bondit, et jette Son écume de neige et d’or, Etait l’emblème du poète, Quand sa muse prenait l’essor. A ces bords sa […]...
- Dans l’interminable ennui de la plaine Dans l’interminable Ennui de la plaine La neige incertaine Luit comme du sable. Le ciel est de cuivre Sans lueur aucune. On croirait voir vivre […]...
- Villégiature Fragment. C’est moi seul que je veux charmer en écrivant Les rêves bienheureux que me dicte le vent, Les souvenirs que j’ai des baisers de […]...
- Enfin, puisque c’est Sa demeure Contrerime LIII. – » Enfin, puisque c’est Sa demeure, Le bon Dieu, où est-Y? » – » Chut, me dit-elle : Il est sorti, On […]...
- Épitaphe Contrerime LXV. I. M. N. Plus souple à dénouer mes plis Que le serpent n’ondule, Ayant tous, ô Vénus Pendule, Tes rites accomplis ; Quand […]...
- La mort d’un ami (2) Bercés d’un fol espoir, nous aimions tous à dire Le cœur ému d’amour aux accords de sa lyre : Pour nous seront ses chants, Au […]...
- Me rendras-tu, rivage basque Contrerime LXII. Me rendras-tu, rivage basque, Avec l’heur envolé Et tes danses dans l’air salé, Deux yeux, clairs sous le masque....
- Quand l’âge, à me fondre en débris Contrerime LXIX. Quand l’âge, à me fondre en débris, Vous-même aura glacée Qui n’avez su de ma pensée Me sacrer les abris ; Qui, du […]...
- Soir de Montmartre Décor d’encre. Sur le ciel terne Court un fil de fer : Mansarde où l’on aima, vanterne Sans carreaux, où l’on a souffert. Une enfant […]...
- Incompatibilité Tout là-haut, tout là-haut, loin de la route sûre, Des fermes, des vallons, par delà les coteaux, Par delà les forêts, les tapis de verdure, […]...
- Dessous la courtine mouillée Contrerime LIX. Dessous la courtine mouillée Du matin soucieux, Tu balances, harmonieux, Ta branche dépouillée, Beau peuplier qui de l’été Fais voir encor la grâce […]...
- Ô poète, à quoi bon chercher Contrerime XXV. Ô poète, à quoi bon chercher Des mots pour son délire? Il n’y a qu’au bois de ta lyre Que tu l’as su […]...
- L’immortelle, et l’œillet de mer Contrerime XL. L’immortelle, et l’oeillet de mer Qui pousse dans le sable, La pervenche trop périssable, Ou ce fenouil amer Qui craquait sous la dent […]...
- J’ai vu le Diable, l’autre nuit Contrerime L. J’ai vu le Diable, l’autre nuit ; Et, dessous sa pelure, Il n’est pas aisé de conclure S’il faut dire : Elle, ou […]...
- Avril, dont l’odeur nous augure Contrerime I. Avril, dont l’odeur nous augure Le renaissant plaisir, Tu découvres de mon désir La secrète figure. Ah, verse le myrte à Myrtil, L’iris […]...
- À l’Alcazar neuf, où don Jayme Contrerime XLII. À l’Alcazar neuf, où don Jayme Gratte un air maugrabin, Carmen dansant dans son lubin : Ce n’est pas ce que j’aime. Mais, […]...
- Comme à ce roi laconien Contrerime XXXI. Comme à ce roi laconien Près de sa dernière heure, D’une source à l’ombre, et qui pleure, Fauste, il me souvient ; De […]...
- Le coucou chante Contrerime XIV. Le coucou chante au bois qui dort. L’aurore est rouge encore, Et le vieux paon qu’Iris décore Jette au loin son cri d’or. […]...