Séjour triste, asile champêtre,
Qu’un charme embellit à mes yeux,
Je vous fuis, pour jamais peut-être!
Recevez mes derniers adieux.
En vous quittant, mon cœur soupire.
Ah! plus de chansons, plus d’amours.
Eléonore!… Oui, pour toujours
Près de toi je suspends ma lyre.
(1 votes, average: 5,00 out of 5)
Poèmes similaires:
- Adieux Verts bosquets, paisible asile, Où tout sourit à mon cœur ; D’innocence et de candeur Séjour aimable et tranquille ; En vain je veux retracer […]...
- Adieux aux Eaux-Bonnes Ma mémoire vous aime et vous sera fidèle, Source à qui je devrai ma santé d’un hiver, Monts altiers, gaves purs, et toi, vieux pic […]...
- C’en est donc fait! par des tyrans cruels Élégie II. C’en est donc fait! par des tyrans cruels, Malgré ses pleurs à l’autel entraînée, Elle a subi le joug de l’hyménée. Elle a […]...
- Les Adieux LES JEUNES FILLES. Amis, amis, nous voilà grandes ; Nos jours ont changé de saison. Allez préparer vos offrandes, Allez suspendre les guirlandes À la […]...
- L’absence Huit jours sont écoulés depuis que dans ces plaines Un devoir importun a retenu mes pas. Croyez à ma douleur, mais ne l’éprouvez pas. Puissiez-vous […]...
- Les adieux D’où me vient le poids qui m’oppresse? Au sentier s’attache mon pas ; Fuyez, fantômes de jeunesse, Dans mon cœur ne vous levez pas! Hélas! […]...
- Adieux à Suzon Adieu, Suzon, ma rose blonde, Qui m’as aimé pendant huit jours ; Les plus courts plaisirs de ce monde Souvent font les meilleurs amours. Sais-je, […]...
- Adieux à la poésie Allons, ange déchu, ferme ton aile rose ; Ôte ta robe blanche et tes beaux rayons d’or ; Il faut, du haut des cieux où […]...
- Adieux à la mer Murmure autour de ma nacelle, Douce mer dont les flots chéris, Ainsi qu’une amante fidèle, Jettent une plainte éternelle Sur ces poétiques débris. Que j’aime […]...
- Oh! pourquoi partir sans adieux Oh! pourquoi partir sans adieux? Pourquoi m’ôter ton doux visage, Tes lèvres chères et tes yeux Où je n’ai pas lu ce présage? Pourquoi sans […]...
- Adieux de l’hôtesse arabe Puisque rien ne t’arrête en cet heureux pays, Ni l’ombre du palmier, ni le jaune maïs, Ni le repos, ni l’abondance, Ni de voir à […]...
- Adieux à la poésie Mes pleurs sont à moi, nul au monde Ne les a comptés ni reçus ; Pas un œil étranger qui sonde Les désespoirs que j’ai […]...
- À un myrte Bel arbre, je viens effacer Ces noms gravés sur ton écorce, Qui par un amoureux divorce Se reprennent pour se laisser. Ne parle plus d’Éléonore […]...
- Bel arbre, pourquoi conserver Élégie III. Bel arbre, pourquoi conserver Ces deux noms qu’une main trop chère Sur ton écorce solitaire Voulut elle-même graver? Ne parle plus d’Eléonore ; […]...
- La tristesse du vent À Gaston Stiegler. Que veux-tu répondre au vent qui soupire, Au vent qui te dit le chagrin des choses, Le trépas des lis, des lilas, […]...
- Élégie Oui, sans regret, du flambeau de mes jours Je vois déjà la lumière éclipsée. Tu vas bientôt sortir de ma pensée, Cruel objet des plus […]...
- Chansons, chansons, chansons Chansons, chansons, chansons, chansons ; Des larmes avec des baisers… Puis vient l’automne et nous passons : L’herbe des champs a bien passé. J’ai pleuré […]...
- Le remède dangereux Ô toi, qui fus mon écolière En musique, et même en amour, Viens dans mon paisible séjour Exercer ton talent de plaire. Viens voir ce […]...
- D’où vient ce tourment plein de charmes D’où vient ce tourment plein de charmes, Qui trouble mon cœur abattu? Je cherche, et je n’ai rien perdu ; Mais pour qui donc coulent […]...
- Il faut tout perdre Élégie VII. Il faut tout perdre, il faut vous obéir. Je vous les rends ces lettres indiscrètes, De votre cœur éloquents interprètes, Et que le […]...
- Ô la plus belle des maîtresses Ô la plus belle des maîtresses, Fuyons dans nos plaisirs la lumière et le bruit ; Ne disons point au jour les secrets de la […]...
- Amour me tue, et si je ne veux dire Amour me tue, et si je ne veux dire Le plaisant mal que ce m’est de mourir : Tant j’ai grand peur, qu’on veuille secourir […]...
- T’aimer est le bonheur suprême Oui, j’en atteste la nuit sombre Confidente de nos plaisirs, Et qui verra toujours son ombre Disparaître avant mes désirs ; J’atteste l’étoile amoureuse Qui […]...
- Raccommodement Nous renaissons, ma chère Éléonore ; Car c’est mourir que de cesser d’aimer. Puisse le nœud qui vient de se former Avec le temps se […]...
- Ronde sentimentale Sur les gazons verts, le soir nous dansons, Au clair de la lune, au bruit des chansons. Tout brûlant d’amour, le Ciel dit à l’Onde […]...
- À Glycère Oui, vous m’offrez votre amitié, Pour tous les maux que je vous conte, Mais quoi! c’est trop peu de moitié, Glycère, et je n’ai pas […]...
- Le dernier rendez-vous Mon seul amour! embrasse-moi. Si la mort me veut avant toi, Je bénis Dieu ; tu m’as aimée! Ce doux hymen eut peu d’instants : […]...
- A mes amis Quand parmi vous d’une voix inhabile Je m’essayai dans la langue des vers, Quand je voulus, de son divin asile Evoquer l’ange aux saints et […]...
- Le lendemain (I) Tu l’as connu, ma chère Éléonore Ce doux plaisir, ce péché si charmant, Que tu craignais, même en le désirant ; En le goûtant, tu […]...
- Torquato Tasso Le poète est un fou perdu dans l’aventure, Qui rêve sans repos de combats anciens, De fabuleux exploits sans nombre qu’il fait siens, Puis chante […]...